Cette section regroupe plusieurs travaux que j'ai effectués cette session-ci dans le cadre du cours de TIC et de Didactiques des sciences humaines.

Les premières sociétés
(18 janvier 2016)
Nous devions activer nos connaissances antérieures et faire un croquis représentant les Iroquoiens. Nous devions penser aux populations, modes de vie, réalités culturelles, activités économiques, réalités politiques, moyens de transport, voies de communication, techniques et outillage, etc.

BILLETS
réflexifs face aux TIC
Plus bas...
Premier billet :
Profil TIC et la place qu’elles occupent dans ma vie.
Quel était votre profil TIC au cours 1?
Suite à la lecture sur les différents profils TIC, je dirais que je me situe dans la catégorie des adopteurs hâtifs. Par contre, puisque c’est une échelle, je crois que je me situerais plus près de la limite séparant la catégorie des adopteurs hâtifs et la majorité hâtive. Je ne m’associe pas à la majorité hâtive puisque le changement ne me fait pas peur et je suis curieuse face aux TIC. Je ne suis pas non plus innovateur, puisque je considère que j’ai encore beaucoup à apprendre et qu’il m’arrive aussi d’avoir besoin d’aide. La raison pour laquelle je me considère près de la majorité hâtive, c’est que quand j’aime un produit et qu’il est efficace, j’ai un peu plus de difficulté à vouloir aller voir pour un autre produit semblable. (…Je suis également loyale face aux produits Apple).
Comment comptez-vous développer votre compétence professionnelle TIC ?
En général, j’aime mieux découvrir par moi-même les applications ou les programmes que je télécharge, plutôt que d’avoir à regarder un tutoriel. Si je pense avoir tout essayé ou si je manque de temps pour explorer la plateforme, à ce moment-là je me réfèrerai à une vidéo tutoriel ou j’irai lire sur des forums. Or, habituellement je me débrouille assez bien avec la technologie. Avec les années, j’ai développé beaucoup d’intérêt pour l’informatique et les technologies. Je crois que cela vient de ma famille paternelle. D’ailleurs, je suis assez outillé en ce qui concerne la technologie (lecteurs de musique, tablette électronique, ordinateurs et laptops, téléphone intelligent, tablette de dessin électronique, etc.) J’aime manipuler les technologies sur différents appareils. Plus jeune, j’aimais également avoir les produits dernier cris. Je me souviens au secondaire, j’ai été la première à avoir le iPod nano carré, j’aimais ce sentiment d’exclusivité. Haha.. Généralement, je réussi à résoudre mes problèmes informatiques seule. À force de manipuler les TIC, nous développons une certaine intuition qui nous pousse à essayer différentes combinaisons de commandes afin de régler les problèmes. Avec l’expérience, nous comprenons qu’il existe des «paterns». Je suis confiante face à mes capacités.
Avoir de l’expérience avec les TIC est une chose, mais ce qui est plus important encore, c’est de s’assurer de poursuivre sur cette même voie. Il faut continuer à avoir de la curiosité et de l’intérêt à manipuler les TIC et à en découvrir de nouveaux. Je souhaite rester connectée aux forums, pages Facebook, … à propos des TIC (spécialement en éducation). Il y a également une dame que j’aime bien suivre qui est pro de l’intégration des TIC en classe. Sans favoritisme, elle s’appelle Valérie Cadieux (oui oui comme moi !). Je trouve qu’elle fait un excellent travail.
Quel usage souhaitez-vous faire des TIC dans votre pratique enseignante ?
En tant que future enseignante, j’aimerais garder un accès facile aux TIC et m’assurer de bien les maitriser. Je souhaite apprendre à mes élèves, si leur capacité me le permet, à utiliser les programmes tels que Powerpoint et Word, internet et le site Youtube. À mon avis, c’est le minimum. J’aimerais être en mesure de côtoyer les TIC quotidiennement. Je crois que le cours TIC que je suis présentement à l’université me permet non seulement d’acquérir un bagage qui me sera utile pour mes stages et ma future classe, mais je crois que ce sera tout un atout pour ma vie personnelle aussi ! Si j’ai un membre de ma famille qui cherche à concevoir un site internet, j’aurais plusieurs options pour lui.
Selon vous, quel est l’intérêt pédagogique des TIC en adaptation scolaire ?
L’intégration des TIC au régulier et en adaptation scolaire comporte plusieurs différences marquantes. Évidemment dans certains cas, nous ne pourront pas aller aussi loin dans leur maitrise des TIC, mais aussi, ils seront utilisés différemment. Si je prends par exemple le iPad. J’ai côtoyé plusieurs enfants qui l’utilisaient comme outils à la communication. Que ce soit pour pallier à un trouble du langage, pour aider un enfant ayant une déficience intellectuelle à se structurer ou encore, en déficience motrice… J’ai également côtoyé des enfants faisant de la dyspraxie ou ayant une dystrophie musculaire qui utilisaient le iPad parce que leurs conditions leur l’empêchaient d’écrire de longs textes avec leur crayon. Dans ces cas-ci, nous venons augmenter l’autonomie de l’enfant et combler certains besoins primaires. N’est-ce pas incroyable ? Pour cette raison, je suis très fière de pouvoir offrir à mes élèves l’accès aux TIC.
Pour informations et graphique :
GUAY, Pierre-Julien. «Les TIC, évangélisation ou marketing?» Clic: Bulletin collégial des technologies de l'éducation et des communications. [http://clic.ntic.org/cgi-bin/aff.pl?page=article&id=1127] (site consulté le 2 mars 2016). 758 mots

deuxième billet :
Mon rôle à travers les étapes de la démarche de choix et d’attribution d’une aide technologique.
Avant toute chose, nous devons définir ce qu’est une aide technologique. En fait, c’est un outil qui appartient au domaine des technologiques (TIC) et qui aide une personne (dans la majorité des cas, un élève) à pallier aux difficultés qu’il aurait pu rencontrer sans cette assistance, voire même qui l’empêcherait de le faire. De plus, l’aide technologique peut l’amener plus loin dans ses apprentissages et son développement. Cet outil est, dans la plupart des cas, utilisé pour soutenir une personne ayant un handicap ou des besoins bien précis. Ces aides peuvent permettre d’augmenter l’autonomie de la personne, de faciliter sa communication, mais également de soutenir l’enseignement et la rééducation. Tout dépend des besoins à combler de la personne.
Maintenant, comment choisissons nous l’aide technologique qui nous convient le mieux ? Tout d’abord, nous devons nous demander quel(s) est notre besoin(s) à pallier. Mon élève a-t-il besoin d’un prédicteur de mots, d’une synthèse vocale, d’un dictionnaire électronique, …? Ensuite nous devons analyser les outils qui proposent une solution pour l’élève. Je trouve important de présenter toutes les options possibles à l’élève et lui proposer de choisir l’aide avec lequel il se sent le plus à l’aise.
Mon rôle dans cette démarche est d’abord de proposer des outils qui pourraient aider mon élève s’il n’a pas encore d’outils. Sinon, de l’encourager à l’utiliser et lui montrer comment l’utiliser pour qu’éventuellement cela devienne un réflexe pour lui.
En 2015, Jean Chouinard a établi une démarche à suivre séparée en 10 étapes afin de choisir, valider et attribuer une aide technologique. Par la suite, des modifications ont été apportées et cette démarche contient maintenant 12 étapes. Je commencerai par expliquer en quoi consistent les étapes, puis je définirai mon rôle dans ceux-ci.
1. Constater que la situation de l’élève nécessite l’établissement d’une démarche de plan d’intervention : En tant qu’enseignante, il faudra que je «développe mes antennes» et que je sois à l’affut des difficultés rencontrées chez mes élèves, surtout si je suis avec une clientèle très jeune. Souvent les diagnostics ne sont pas encore fait à cet âge et il faut mettre la puce à l’oreille des autres professionnels. Nous avons un rôle important à jouer en ce qui concerne le dépistage, puisque nous sommes avec l’enfant près de 5 jours par semaine et cela, durant plusieurs heures.
2. Établir un plan d’intervention : Après avoir noté quelques difficultés qui ont capté mon attention, je tente de savoir dans quel(s) contexte(s) il est plus probable de les voir se manifester. Ensuite, une fois que j’ai recueilli toutes mes informations, je me mets à chercher des solutions et des accommodations. Avec l’aide des parents de l’élève et de mes autres collègues, nous nous rencontrons afin de déterminer les besoins et les objectifs de l’élève. C’est ce qu’on appelle un plan d’intervention.
3. Identification des difficultés marquées et persistantes de l’élève à réaliser des tâches spécifiques en contexte d’apprentissage : Après un certain temps, je devrai à nouveau observer l’élève et constater les progrès ou les difficultés qui persistent. Nous sommes des acteurs de premier plan dans le processus de l’enfant puisque nous sommes toujours en relation avec lui. Nous devons lui apporter tout l’aide dont il aura besoin et je tiens à prendre ce rôle très au sérieux.
4. Intervenir de façon systématique, fréquente et ciblée auprès de l’élève visant notamment l’apprentissage de stratégies : Lorsqu’un problème survient, il est important d’agir rapidement et de façon réaliste. Je tenterai de mettre en place des stratégies ou des outils pour l’élève en difficulté (en excluant les aides technologiques pour le moment). Il est également important de faire de la modélisation avec ses élèves afin qu’ils intègrent bien les nouvelles techniques enseignées. Pour permettre une pleine compréhension, il faut permettre à l’enfant l’accès à ces outils toutes les fois qu’il rencontre une situation problématique pour que cela devienne un réflexe pour lui. Il n’est pas utile pour l’enfant, par exemple, d’utiliser ses outils lors d’exercices, mais pas durant les évaluations ou vice-versa. Il est également faux de laisser l’accès à tous les outils possibles en même temps. Je devrais intégrer un outil à la fois à mon élève afin qu’il n’y ait pas de surcharge cognitive et qu’il comprenne bien son fonctionnement. De plus, ce n’est pas tous les outils qui sont bénéfiques pour les enfants. Il faut les cibler, en fonction des besoins relevés plus tôt.
5. Constater que malgré ces interventions, l’élève ne peux pas faire la démonstration des ses apprentissages (ses difficultés persistent et il ne progresse pas suffisamment pour répondre aux exigences de la tâche ciblée (pas la note globale) telles que réalisées par les élèves de son âge. Une saturation de l’évolution de ses apprentissages est observée.) : Il arrive parfois, malheureusement, que même avec certaines adaptations, stratégies (ex : encourager ou segmenter la tâche) ou outils (autres qu’une aide technologique), l’enfant ne puisse toujours pas surmonter ses difficultés. L’élève n’est donc plus apte à suivre la cadence du groupe. Je crois que dans une certaine mesure, je devrai faire attention pour ne pas le prendre personnel et ne pas penser que cela arrive parce que je n’ai pas bien enseigné. Il est très probable que ce soit davantage dû aux capacités de l’élève.
6. Identifier les mesures d’adaptation admissibles dans le Guide de gestion de la Sanction des études et dans la Mesure 30810-2 : D’abord, il est important de savoir que la mesure 80810-2 regroupe seulement les aides en liens avec l’élève et ses apprentissages et qu’elle inclut les aides technologiques. Cette mesure s’occupe également de l’achat et du remplacement du matériel nécessaire pour aider les élèves ayant des besoins particuliers. En fait, elle n’achète pas de matériel comme tel, mais rembourse les factures aux commissions scolaires. L’achat doit, bien évidemment être en lien avec ses besoins. Cette mesure a également comme mandat de rendre les TIC les plus accessibles possibles. Le deuxième volet de cette mesure s’adresse seulement aux élèves handicapés, en difficulté et à risque. L’achat d’une aide technologique ne doit pas être la première solution envisagée.
7. Identifier par hypothèse les aides technologiques et les fonctions d’aide susceptibles de répondre à la situation de besoin de l’élève, c’est-à -dire les fonctions d’aide qui pourraient permettre à l’élève de contourner ses difficultés marquées et persistantes à réaliser les tâches spécifiques : C’est à cette étape que les aides technologiques entrent en jeu. Connaissant les difficultés de l’élève, les stratégies qui ont été mises en place, ce qui a fonctionné, ce qui n’a pas fonctionné, je devrai faire la liste des aides technologiques qui pourraient être bénéfique pour mon élève.
8. Procéder à la mise à l’essai des fonctions d’aide en vue de valider […]: À ce moment, je devrais retenir une aide technologique et faire une hypothèse à propos de cette dernière. C’est aussi à cette étape que je devrai la présenter à mon élève et bien lui expliquer à quoi cela va lui servir et pourquoi je crois que ce sera utile pour lui. Je lui montrerai comment utiliser l’aide technologique et je lui laisserais plusieurs occasions pour se pratiquer (dans une longe période de temps). Je ne devrai pas oublier aussi d’observer et de quantifier, si possible, les progrès de mon élève avec son aide technologique.
9. Valider ou infirmer l’hypothèse initiale à savoir si l’utilisation des fonctions d’aide par l’élève démontre une valeur ajoutée : Après un certain temps, je devrai refaire un retour, avec mes collègues ou non, sur ces changements et me demander si cela a eu un effet positif sur les capacités de mon élève. Qu’est-ce que cela apporte de plus ? Les aspects socioaffectifs, ergonomiques, physiques et cognitifs doivent être pris en considération. Le gain ajouté se calcule en comparant le «avant» à «maintenant».
10. Insérer la fonction d’aide dans le plan d’intervention comme aide autorisée :
Une fois bien intégré par l’enfant, cette solution doit être intégrée dans le plan d’intervention de l’enfant afin de s’assurer que les prochains enseignants continuent de laisser l’enfant utiliser son outil. Quand un outil est intégré dans le plan d’intervention, l’enseignant est obligé de permettre à l’élève l’accès. De plus, le plan d’intervention permet de savoir quels sont les objectifs fixés pour cette aide technologique.
11. S’assurer que l’élève puisse utiliser ses aides technologiques de façon régulière en contexte d’apprentissage et d’évaluation : Encore une fois, c’est le plan d’intervention qui permet l’utilisation de l’aide technologique dans tous ses contextes. Il est important que l’élève y ait accès dans tous les contextes puisqu’il crée ses stratégies en fonction de ces aides.
12. Assurer un accompagnement et un suivi régulier à court, moyen et long terme : En tout temps je devrai rester à l’affut des changements afin de m’ajuster en fonction.
Références :
Duprey, C. et M. Fortin (2015). Diapositives du cours 8 : Modèles de fonctions d'aide, vues dans le cours PPA1114-T de l'Université de Montréal à l'hiver 2016. (Diaporama, présentation prezi et lien vers la mesure 30810-2)
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