Puisque ces personnes sont malheureusement souvent la cible de préjugés, j'ai décidé d'inclure une page informative afin que vous puissiez vous renseigner sur le sujet. Plusieurs personnes ayant des incapacités intellectuelles réussissent à faire les mêmes choses que nous, mais à leur manière et à leur rythme. C'est d'abord la raison pour laquelle j'ai décidé d'ouvrir ce site web, afin de démystifier les croyances qui sont vraies versus les fausses croyances. 

 

Pour avoir le diagnostic de déficience intellectuelle, la personne doit présenter un quotient intellectuel plus petit que 70, avoir observé les traits avant ses 18 ans et finalement, avoir les limitations significatives sur le plan adaptatif et fonctionnel.

 

Les cause peuvent être multiples et inconnues. On estime qu'environ 3% de la population québécoise aurait des incapacités intellectuelles. Parmi ces personnes, 90% d'entre elles présentent une déficience intellectuelle légère, 7% une déficience moyenne et 5% une déficience intellectuelle profonde, toujours selon le site internet du Support. 60% des cas de déficience intellectuelle sont de cause héréditaire. La génétique y est également pour quelque chose. La vie prénatale du bébé peut aussi avoir de grandes conséquences sur sa capacité intellectuelle. Si la mère consommait de l'alcool ou des drogues durant la grossesse, l'enfant peut naître avec des complications. La négligeance peut aussi affecter le quotient intellectuel de l'enfant. 

Référence (site internet) : Le Support. Le Support; fondation de la déficience intellectuelle. [lesupport.ca] (consulté le 28 février 2016).

 

La définition d'une déficience est une «perte, insuffisance ou anomalie du degré de développement des fonctions cognitives (perception, attention, mémoire)». La déficience intellectuelle peut être causée par «un problème génétique, un traumatisme de naissance, un problème développemental, un manque de stimulation, des habitudes de vie nocives, [un trouble neurologique], etc. [...] Une personne atteinte de déficience intellectuelle manifeste habituellement des retards du développement moteur, de la communication, de l'autonomie personnelle et sociale.» Il est possible que la personne ait également des difficultés d'adaptation.(Legendre p.354)

Référence : LEGENDRE, Renald. Dictionnaire actuel de l'éducation. 3e éditions, Montréal, Éditions Guérin, 2005, 1554 p.

 

Il existe 4 degrés de déficience intellectuelle, D.I. légère (pas de cote et l'enfant peut être intégré dans une classe régulière), moyenne à sévère (cote 24) et profonde (cote 23). L'enfant qui a un quotient intellectuel de moins de 20 se verra attribuer un diagnostic de déficience intellectuelle profonde. Nous pouvons y constater également des difficultés sur le plan affectif et social, de la motricité, de la communication et de ses perceptions. L'autonomie personnelle et sociale sont affectées aussi. Pour ce qui est de la déficience intellectuelle moyenne à sévère, nous parlons plutôt d'un quotient intellectuel de 20 à 55. L'enfant aura également des limitations quant à ses capacités d'apprentissages, son autonomie personnelle et sociale, son développement sensoriel et moteur ainsi qu'avec la communication (et du langage). Il  accomplira les tâches avec difficultés puisque le transfert d'une situation à une autre est plus difficile pour l'enfant et aura besoin de support pour s'organiser, entre autre. 

Référence : GOUVERNEMENT DU QUÉBEC/MELS. Organisation des services éducatifs aux élèves HDAA [document ministériel des cotes], Québec, 2007, 24 pages.

Les pages consultées sont les pages 13 et 14.

 

Dans un monde idéal, on nous apprend qu'il serait préférable de prioriser le terme incapacités intellectuelles plutôt que déficience intellectuelle ou retard mental. Premièrement, le terme retard est une caractéristique des incapacités intellectuelles, pas ce qu'elles définissent. Deuxièmement, le terme déficience désigne plutôt une atteinte aux organes (ex. trisomie 21). Le terme incapacités intellectuelles est la traduction directe de intellectual disabilities, utilisé partout dans le monde. Cependant, dans le langage courant, nous utilisons encore fréquemment le terme déficience intellectuelle, probablement par habitude. Pour ce qui est de ce site j'essaie d'utiliser incapacités intellectuelles le plus souvent possible lorsque le cas s'y prête, mais parfois c'est plus pour varier le vocabulaire utilisé.

JOLICOEUR, Manon. Notes du cours PPA 3470. (2 septembre 2015).

 

 

Parlons de lois à présent. Les personnes présentant des incapacités intellectuelles sont, bien sur, protégées par la Charte des lois et libertés de la personne du Canada, mais elles sont aussi sous la protection de la loi 56 qui «assure l'exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale», depuis 2004.

LARIVÉE, Maude. Notes du cours PPA 4406. (2006)

 

Lors d'apprentissages, il est préférable de se baser sur l'âge chronologique de l'élève et d'ensuite adapter la notion aux capacités de l'enfant. Autant que possible, il faut essayer de rediriger les intérêts plus enfantins vers des intérêts mieux adaptés pour leur âge.